Publié dans Société

Braquage au Malaisie Hôtel - 144 millions d’ariary dérobés sans coup de feu, ni violence

Publié le jeudi, 11 septembre 2025

Mercredi matin, le Malaisie Hôtel, situé à Ankazomanga, a été la cible d’un braquage hors du commun. En quelques minutes, une somme colossale de 144 millions d’ariary, dont 12.230 dollars américains, a été dérobée. Fait étonnant : l’opération s’est déroulée sans un seul coup de feu, ni aucune violence. Selon les premières informations, les malfaiteurs auraient minutieusement préparé leur coup. Certains se seraient fait passer pour des clients, d’autres pour des employés de l’établissement. Cette mise en scène laisse fortement supposer une complicité interne. Les braqueurs connaissaient parfaitement l’emplacement du coffre, ce qui confirme l’hypothèse d’une infiltration.

 

Intervention du SAG

L’alerte a été donnée rapidement par le gérant de l’hôtel. Le Service Anti-gang (SAG) de la Police est ainsi intervenu en un temps record. Sur place, un premier malfaiteur a été appréhendé. Ses complices, eux, ont réussi à prendre la fuite à travers les ruelles étroites du quartier, emportant deux sacs remplis d’argent liquide.

Plusieurs arrestations

La cavale a toutefois été de courte durée. Peu de temps après, trois autres suspects ont été arrêtés par les hommes du SAG. Ils avaient encore en leur possession la totalité de l’argent volé.

Les suspects sont actuellement entre les mains de la Brigade criminelle d’Anosy, qui poursuit son enquête afin d’identifier les éventuelles complicités internes et de mettre la main sur les autres membres du réseau.

Ce braquage, mené sans violence mais avec une précision redoutable, restera sans doute comme l’un des coups les plus audacieux de ces derniers mois dans la Capitale.

 

F.R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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